Christine de Rivoyre, née le 29 novembre 1921 à Tarbes et morte le 3 janvier 2019 dans le 15e arrondissement de Paris, est une journaliste, écrivaine et scénariste française.
Prix Interallié pour Le Petit Matin (1968), prix Pierre-de-Régnier (1979), prix Prince-Pierre-de-Monaco et grand prix de littérature Paul-Morand pour l'ensemble de son œuvre, elle est membre du jury du prix Médicis à partir de 1971.
Marie Christine Denis de Rivoyre passe une partie de sa jeunesse dans les villes de garnison où son père François, officier de cavalerie, est envoyé. Après des études au Sacré-Cœur de Bordeaux puis de Poitiers, dont elle gardera toujours un excellent souvenir, elle part à Paris pour étudier la littérature anglaise et la civilisation américaine. Après une licence, elle obtient une bourse pour aller étudier le journalisme à l'université de Syracuse (État de New York). Elle y fait la connaissance de Joan Phelan Tuttle (surnommée «Turtle») avec laquelle elle noue une amitié durable. Ce séjour américain lui inspirera plusieurs romans: La Tête en fleurs (1960), La Glace à l'ananas (1962) et Le Voyage à l'envers (1977).
De retour à Paris, elle est quelque temps attachée de presse des ballets des Champs-Élysées. Elle avait connu Roland Petit et les danseurs du ballet avant-guerre grâce à sa cousine Nathalie Philippart qui fut un temps l'épouse de Jean Babilée. C'est à cette époque qu'elle rencontre le journaliste Olivier Merlin, responsable des pages sportives et des critiques de spectacles au Monde. Celui-ci lui propose de rejoindre le quotidien d'Hubert Beuve-Méry. Un temps courriériste, Christine de Rivoyre est ensuite chargée des interviews avec les artistes anglais et américains. C'est ainsi qu'elle rencontre William Faulkner, Charlie Chaplin, Spencer Tracy, etc.
En 1954, des problèmes de santé l'obligent à abandonner sa collaboration au quotidien. Elle en nourrira toujours de profonds regrets. Elle commence alors la rédaction d'un premier roman, inspiré du monde de la danse. Grâce à l'entremise de Michel Déon dont elle vient de faire la connaissance et qui lui présente Félicien Marceau, L'Alouette au miroir est publié chez Plon en 1955 et obtient le prix des Quatre-jurys et le prix Louis-Barthou de l'Académie française.
Alors que débute sa carrière de romancière, Christine de Rivoyre est engagée par Marie Claire pour prendre la direction littéraire du magazine. Malgré des relations difficiles avec sa direction, elle réussit à faire publier des textes importants d'auteurs contemporains parmi lesquels François Nourissier et Félicien Marceau qui deviennent des amis.
En 1957, La Mandarine connaît un succès critique et public. La première phrase, «L'amour me donne faim», marque une époque et annonce les revendications féministes sociales et culturelles qui se feront jour pendant la décennie suivante. Le roman sera adapté par Édouard Molinaro en 1971 avec Annie Girardot dans le rôle de l'héroïne principale, Séverine, Philippe Noiret, Murray Head, Madeleine Renaud, etc. Suivent La Tête en fleurs (1960) et La Glace à l'ananas (1962). ...
Source: Article "Christine de Rivoyre" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.